La science nous a donné le microscope pour regarder l'infiniment petit, le télescope pour l'infiniment grand. Mais qui pourra jamais nous donner l'outil pour regarder les choses afin de les voir comme elles sont ?
Billets d’humeur
Cent fois sur le métier, le législateur… Un Sisyphe des temps modernes ?
Ces hommes, qui s'attachent à légiférer sans cesse et toujours, pour assurer le bonheur de leurs semblables. La Nature qui, elle, depuis des temps immémoriaux, a gravé ses lois dans le marbre, pour assurer la survie des espèces qu'elle s'est plu à créer. Liberté, égalité, fraternité... bonheur, clament en chœur les humains en veine d'orgueil
Les témoignages du passé: qu’ils se contentent d’être bienfaisants et ne prétendent pas nous envahir!
Regardez bien les palmiers : ces branches des saisons anciennes, fanées et qui s'accumulent piteusement, avachies les unes sur les autres, jusqu'à former un gros bulbe fané et maronnasse, bien en évidence sous le feuillage vert et vigoureux de l'année en cours ; témoignage palpable et émouvant d'un âge vénérable me direz-vous ?
Que les hauteurs sont périlleuses !
Qu’il est donc difficile et périlleux de se tenir élevé ! Comment garder la tête froide, si près du soleil ? Comment garder les pieds sur terre, la tête si près des étoiles ? Et le vertige, ce mal des hauteurs qui rend fous certains ; et cette satanée hauteur qui ne vous fait
Le bonheur de contempler, une toute autre planète que la banalité de regarder
Un livre qu'on lit en quelques heures, alors que l'auteur a mis des jours à l'écrire, un tableau qu'on détaille en un clin d’œil, alors que le peintre a mis des jours à le peindre, un plat qu'on avale en quelques secondes, alors que le chef a mis des heures à le confectionner,
Les trois soifs à étancher
Les fables et autres contes moraux, aussi beaux soient-ils, sont comme l'aspirine : ils peuvent faire chuter la fièvre, mais ne traitent pas la cause de la fièvre. Comme diraient nos doctes médecins, ils traitent les symptômes, mais pas l'étiologie.
Jalousie, flatterie, orgueil,