Pour une santé 2.0 : à quand une réelle transition numérique ?

Les initiatives en faveur du développement de l’e-santé se font de plus en plus nombreuses.

Mi-septembre, le Conseil d’Etat a publié une étude qui vante les bienfaits du numérique pour l’intérêt général, notamment pour faciliter l’accès aux données dans le secteur médical.

Une semaine plus tard, le think tank Renaissance Numérique a publié un livre blanc, appelant à faire évoluer notre modèle de santé publique vers plus d’efficience grâce à l’e-santé.

Il y a quelques jours, le gouvernement et le Conseil national du numérique ont lancé une grande concertation nationale pour engager la transformation numérique de la France.

Et n’oublions pas toutes les innovations numériques qui foisonnent dans l’industrie de la santé quotidiennement : textiles intelligents, chaises roulantes connectées, robots d’assistance chirurgicale…

De nombreux acteurs privés l’ont compris, les acteurs publics commencent aussi à l’intégrer : la santé du 21e siècle sera connectée.

Etant moi-même partisan du développement du numérique dans la santé, je me réjouis donc de cette initiative positive du gouvernement.

C’est pourquoi je souhaite aussi participer à ce grand débat national en apportant ma contribution.

Je suis convaincu que les 4 propositions suivantes vont dans le bon sens et qu’elles permettront d’engager cette transition vers la santé numérique qui me tient à cœur :

  • Développer l’accès aux données de santé pour les professionnels afin de favoriser le partage des connaissances et des bonnes pratiques tout en garantissant la sécurité et le respect de la vie privée des patients ;
  • Financer des projets innovants pour développer des applications et des objets connectés liés à la santé ;
  • Former les futurs professionnels de la santé à l’usage du numérique et aux enjeux des applications connectées ;
  • Engager la réflexion sur l’instauration d’un remboursement par l’Etat des dispositifs médicaux connectés pour certains types de pathologies afin de réduire les dépenses liées au suivi des patients.

La France et l’industrie de la santé sont à un tournant majeur de leur développement.

Ne manquons pas cette étape, allons de l’avant et accélérons notre transition numérique !