La raison: un maître ou un esclave ?

Qu’il est aisé et commun de nier l’évidence pour ne point entendre ce qui dérange! Préjugés, croyances et fausses raisons constituent une encombrante et redoutable garde rapprochée qui galope efficacement au secours du maître en difficulté.  Si l’argent est un bon serviteur et un mauvais maitre, on peut dire que la raison est un bon maitre et un mauvais serviteur. Malheureusement,  nous  l’utilisons bien souvent comme serviteur et non comme maitre : nous la convoquons quand le raisonnement nous sert, nous la congédions quand nous ne voulons entendre raison. Alors qu’en définitive, nous devrions toujours l’écouter et lui obéir. A défaut, qu’elle soit au moins une compagne, qui nous accompagne et que nous écoutons en tout, à défaut de toujours lui obéir…

La Folie n’a donc pas fini de mener le monde!